L’industrie des diamants produits en laboratoire n’a cessé de croître au cours de la dernière décennie, en grande partie grâce aux progrès technologiques et à l’augmentation du nombre d’acteurs impliqués dans leur fabrication. La valeur du marché de ces pierres précieuses devrait atteindre 29,2 milliards de dollars américains d’ici 2025.
Les dommages causés à l’environnement par l’extraction de diamants (en plus de son association avec des pratiques contraires à l’éthique telles que le travail des enfants et le financement du terrorisme) ont poussé de nombreux consommateurs à réfléchir à deux fois avant d’acheter cette pierre précieuse naturelle. Vous pouvez en savoir plus sur la vente d’une bague en diamant en visitant ce site.
La reconnaissance des diamants de laboratoire comme une alternative éthique et abordable aux diamants extraits des mines a largement contribué à leur montée en popularité auprès des consommateurs, ce qui amène à se demander si les diamants produits en laboratoire pourraient être l’avenir de la joaillerie de luxe. Contrairement aux alternatives moins coûteuses, telles que le zircon cubique et la moissanite, les diamants de laboratoire présentent le même feu, la même scintillation et la même brillance que les diamants d’extraction et ne perdent pas leur couleur ni ne s’altèrent avec le temps.
Les diamants créés en laboratoire partagent également les mêmes propriétés physiques et la même composition chimique que les diamants d’origine naturelle, ce qui les rend pratiquement identiques les uns aux autres. Cet article explore les origines de ces pierres synthétiques et aborde certains des avantages liés à leur achat.
Comment les diamants de laboratoire sont-ils fabriqués ?
Les deux principales méthodes de création de diamants sont la méthode HPHT (haute pression haute température) et la méthode CVD (dépôt chimique en phase vapeur).
- La méthode HPHT : Ce procédé consiste à reproduire les conditions présentes à l’intérieur de la Terre où se forment les diamants naturels. Il utilise des températures élevées (environ 1 500-2 000 °C) et une pression élevée (environ 5-6 GPa) pour transformer une petite graine de diamant en un cristal de diamant plus gros.
L’ensemble du processus prend généralement plusieurs semaines à quelques mois et le résultat est un diamant pratiquement impossible à distinguer d’un diamant naturel en termes de propriétés physiques et chimiques. Les diamants créés par HPHT peuvent être utilisés pour fabriquer des bijoux et ont également de nombreuses applications industrielles.
- La méthode CVD : La méthode CVD de création de diamants fait appel à un processus appelé dépôt chimique en phase vapeur dans lequel une fine couche d’atomes de carbone est déposée sur un substrat, tel qu’un morceau de métal ou un autre diamant. Les atomes de carbone s’organisent ensuite en une structure cristalline de diamant lorsque le substrat est chauffé à une température élevée (environ 800 à 1 000 °C).
Le processus peut durer de plusieurs jours à quelques semaines, ce qui permet d’obtenir un diamant pratiquement identique, en termes de propriétés physiques et chimiques, à un diamant naturel. Les diamants créés par CVD, comme les diamants naturels, sont également utilisés en joaillerie et dans des applications industrielles.
Outre leur utilisation en joaillerie, les diamants créés en laboratoire ont un large éventail d’applications grâce à leur durabilité, leur résistance et leur conductivité thermique. Parmi les applications les plus courantes, citons l’informatique quantique, dans les dispositifs électroniques, tels que les processeurs d’ordinateurs et les LED, et les applications industrielles, telles que le forage, la coupe, le polissage et le meulage.
Les diamants créés en laboratoire continuent de gagner en popularité en tant qu’alternative aux diamants naturels, en raison de leurs avantages éthiques, écologiques et financiers et des similitudes de leurs caractéristiques. Ces attributs, ainsi que la possibilité de les produire en grande quantité, font des diamants de laboratoire un concurrent de taille pour leurs homologues naturels.
Pour plus de lectures sur les bijoux, cliquez ici.