Parfois, il arrive qu’une montre nous donne envie d’écrire sur elle. Cela n’arrive pas souvent, mais c’est arrivé ici pour notre article de couverture. La TAG Heuer Monaco est une icône, et elle représente une part importante de ce que nous aimons dans les montres. Nous pourrions même écrire l’article sans une nouvelle montre à référencer, ce que nous n’avons heureusement pas eu à faire. Pour comprendre cela, il est utile de considérer la réalité de l’édition spéciale de la Monaco. Le boîtier n’est guère nouveau et le mouvement automatique Heuer 02 non plus. À tout point de vue, il s’agit d’une évolution, pas d’une révolution. En revanche, lorsque la Monaco a fait ses débuts, elle était véritablement révolutionnaire. Mais vous pouvez en savoir plus à ce sujet dans l’article de couverture. Ici, nous chantons les louanges de ce modèle particulier, et les détails qui en font une belle pièce.
Pour commencer, nous répétons que cette montre est basée sur le célèbre modèle Dark Lord de 1975, mais il ne s’agit pas d’une réédition ni même d’un véritable hommage. Il s’agit plutôt d’un riff sur le look. En termes de taille et de forme, elle ne diffère pas des autres offres de la Monaco, étant une montre carrée de 39 mm. La montre se distingue par son matériau en titane DLC grade 2 sablé et son cadran bicolore noir sur noir très inhabituel (brossé circulairement dans le chemin de fer des minutes et fortement grainé autour des index). Ces marqueurs sont eux-mêmes plaqués or rose, assortis aux aiguilles des heures, des minutes et de la petite seconde (avec SuperLuminova blanc sur les aiguilles des heures et des minutes). L’effet est saisissant en images, ce dont nous espérons vous convaincre avec nos propres preuves photographiques ainsi qu’avec les images de la presse spécialisée.
Dans le métal, l’effet est encore plus impressionnant, avec les éléments grainés qui ressortent. Le communiqué de presse mentionne ces exemples précis, mais nous y avons pensé indépendamment après notre séance photo avec les montres. Peut-être sommes-nous sur la même longueur d’onde que l’équipe de communication de TAG Heuer, ou bien cette description a-t-elle quelque chose d’organique.
Cette abondance de repères visuels peut sembler écrasante, et nous n’avons même pas mentionné les aiguilles du chronographe et les sous-cadrans. La Monaco a fait ses preuves en matière d’esthétique, et l’édition spéciale de la Monaco ne fait pas exception. À ce propos, la couronne et les poussoirs du chronographe sont également en titane DLC grade 2. Le bracelet en alligator noir présente également une boucle déployante dans le même matériau, également avec DLC. Soit dit en passant, en plus d’ajouter un degré de dureté superficielle, le DLC présente l’avantage plus pratique de rendre les surfaces résistantes aux taches de doigts visibles. Nous l’avons testé à plusieurs reprises et il semble fonctionner comme annoncé, même s’il n’est pas efficace à 100 % ; TAG Heuer ne le prétend pas dans les documents de presse.
Une affirmation spécifique qui mérite d’être examinée est qu’il s’agit seulement de la deuxième Monaco dont le boîtier est en titane, après l’édition limitée Titan de l’année dernière. Il s’ensuit que c’est la première fois que la Monaco est habillée de titane traité DLC. Cette édition spéciale, que nous aimons appeler Dark Sun, est uniquement disponible dans les boutiques TAG Heuer et en ligne.
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